France calfeutrée, infantilisation au service du pouvoir, que faire ?

La sentence est tombée, avril 2021 sera un mois confiné comme avril 2020 l’avait été.

Il est stupéfiant, au regard de l’Histoire de notre peuple, de voir une clique de fonctionnaires politiques défiler chaque jour devant l’objectif de journalistes serviles pour transformer le pays des Francs en un gigantesque Ehpad au règlement intérieur à la fois strict et incompréhensible.

Il est incompréhensible, en effet, que notre pays soit mis à l’arrêt, c’est-à-dire saboté, et que nos libertés soient suspendues, au nom de la lutte contre une pandémie dont nous n’avons connaissance que par les hommes politiques et les médias subventionnés par eux.

On m’objectera que les services de réanimation sont sous pression, je répondrai qu’ils le sont chaque année, et que le peuple français, ses droits et ses libertés n’ont pas à être otages des luttes politiques ou syndicales entre le monde de l’Hôpital et le Gouvernement.

Il est d’ailleurs notable, que les mesures prises par le pouvoir contre notre peuple depuis plus d’un an maintenant, sont des mesures politiques, des mesures de restrictions, des mesures littéralement liberticides. Or si vraiment notre peuple était décimé par une pandémie, ce que je nie absolument, ce sont des mesures d’ordre médical qui auraient dû être prises et annoncées.

Dans l’énième allocution pathétique d’Emmanuel Macron hier soir, le seul propos qui ressemblait à une mesure médicale était le calendrier d’accès à la vaccination, mais ce propos a tout de suite été ramené dans le champs politique puisque le chef de l’Etat a conditionné un retour à la normale au taux de vaccination de la population, ce qui est d’ailleurs en décalage avec ce que nous enseigne l’actualité, je pense aux reconfinements d’Israël et du Chili malgré des taux de vaccination parmi les plus hauts de la planète. Mais s’il a parlé de vaccination, le président de la République n’a pas évoqué le traitement des malades, ce qui serait à la rigueur la seule chose intéressante, si tant est qu’il soit intéressant que les plus hautes autorités politiques du pays nous entretiennent de la vie des cabinets des médecins et des services hospitaliers.

Mais au-delà de ces considérations politiques, il faut également s’interroger sur le bouleversement moral et intellectuel que la macronie, pour ce qui nous concerne, impose à notre peuple. En effet, chaque citoyen de France est appelé à se comporter comme l’employé modèle de l’entreprise France. Cette mentalité d’employé modèle, mentalité rendue obligatoire par les mesures dites sanitaires, est étendue à l’intégralité de ce qui compose notre vie, et celui qui ne se comporte pas comme l’employé du mois prend de 135 euros d’amende jusqu’à une peine de prison ferme. C’est la fin non seulement de nos libertés, mais également de la responsabilité individuelle, de ce qu’on appelle les choix de vie, de ce qu’on appelle la vie. C’est la fin de la vie et le début du salariat intégral. Je suis un salarié de l’Etat, l’Etat m’oblige à être un employé modèle sous peine d’amende et de prison, je porte mon masque et je ne sors de chez moi que pour aller au travail ou à la grande surface.

Je me rappelle du cycliste Laurent Fignon, à quelques semaines de mourir d’un cancer, qui déclarait regretter d’avoir mal mangé, ce qui lui avait coûté quelques années d’espérance de vie. Il ne lui est pas venu à l’esprit de poursuivre sa déclaration avec une phrase du genre « c’est pourquoi je demande au Gouvernement d’interdire l’alcool, le sucre et le gras », car c’était un homme libre, avec une mentalité d’homme libre, à mille lieues de l’exemplarité obligatoire qui nous enferme dans un rôle de gentil salarié du Gouvernement soucieux de savoir si tous les autres salariés de France se désinfectent bien les mains au gel hydroalcoolique. Le Gouvernement, en somme, nous infantilise, et c’est très pratique pour rester au pouvoir et ne pas avoir à faire face à trop d’opposants politiques ou en tout cas à des citoyens conscients et organisés.

Ceci étant dit, comment résister à cette infantilisation, à cette obligation d’être le citoyen modèle de La République En Marche ?

Tout d’abord, et c’est impératif, il faut continuer le combat politique : diffusion d’articles sur internet, diffusion de propagande sur les murs et dans les boîtes aux lettres, présentation à toutes les élections possibles, organisation de manifestations, que l’on soit 5 ou 500, une manifestation c’est l’occasion d’expliquer le pourquoi de la mobilisation et de rendre compte de cette mobilisation à nos compatriotes. Il faut également continuer dans chaque section, dans chaque département et dans chaque ville à se voir entre camarades, la camaraderie étant l’un des obstacles principaux à la propagande gouvernementale. Il faut également continuer à lire les auteurs nationalistes et continuer, pour ceux qui en ont les capacités, à délivrer des conférences, quitte à ce que ce soient des cyberconférences, de sorte que les plus jeunes et les moins formés d’entre nous ne tombent pas dans les mains grasses et dégueulasses de l’oisiveté incapacitante. En somme, rester des militants politiques !

Chers amis, haut les cœurs, on les aura !