Quatorze mots pour un petit enfant blond

Petit enfant blond, tu as l’air d’avoir seulement onze ou douze ans sur cette vidéo où, provoqué par un grand noir, tu le mets au sol d’un coup de poing puis, alors que tu es en train de gagner ce un contre un, un autre noir arrive par surprise pour te balancer un coup de pied au visage, puis un troisième noir tire ton corps inerte par les pieds. Je n’ai pas eu le courage d’en regarder plus.

Petit enfant blond, ton massacre m’a soulevé le cœur, j’espère que le tien bat encore. J’espère le meilleur pour toi, je veux le meilleur pour toi, tu es – avant même que tu naisses et que ce tabassage survienne – la raison pour laquelle on n’a pas le droit de laisser le terrain politique à ceux qui nous haïssent et nous rêvent soit morts, soit soumis.

Petit enfant blond, tu es le rappel de cette vérité élementaire qui doit habiter chaque combattant politique : notre couleur de peau est notre uniforme.

Petit enfant blond, ta mésaventure nous rappelle que les quatorze mots de David Lane ne sont ni du folklore ni de l’extrémisme : We must secure the existence of our people and a future for White children (Nous devons préserver l’existence de notre peuple et l’avenir des enfants blancs).