2 novembre, 2 illustres destins

Le 2 novembre, jour où l’Eglise prie pour les morts, est aussi le jour anniversaire de la naissance de deux personnages fascinants, la reine Marie-Antoinette et l’écrivain normand Jules Barbey d’Aurevilly.

Marie-Antoinette, née à Vienne en 1755, reine de France, connut une fin tragique, guillotinée par la racaille républicaine le 16 octobre 1793 après une parodie de procès. Elle qualifiera prophétiquement ces psychopathes déguisés en chantres de la liberté « d’amas de scélérats, de fous et de bêtes » deux ans plus tôt, une considération que nous partageons toujours, 230 après la lâche exécution de notre reine.

De cette exécution, Jules Barbey d’Aurevilly a dit que « c’est le seul crime qui pourrait empêcher Dieu de pardonner à la Révolution ». L’écrivain normand, né lui aussi un 2 novembre, en 1808, dénoncé par Le Larousse comme un catholique virulent et provocateur, ce qui n’est pas pour nous déplaire, a laissé aux Normands, et à tous les Français qui le veulent bien, une œuvre littéraire (nouvelles, romans, articles) dont on ne ressort qu’en regrettant que l’auteur ne soit plus là pour commenter et écrire sur notre époque, lui qui considérait sa mission de journaliste comme « allumer une poudrière sous les pieds des sots » et ne craignait pas l’absolutisme d’une déclaration comme « la vérité, qu’on ne s’y trompe pas, doit abolir l’erreur, sous peine d’être abolie par elle ».

Une reine et un écrivain de ce niveau, voilà ce que la France a perdu et doit retrouver, sauf à se contenter des Brigitte Macron et des Bernard-Henri Lévy que ce régime putride produit à la chaîne…

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Conseils de lecture :

  • Les derniers jours de Marie-Antoinette, Emmanuel de Waresquiel, Editions Tallandier, 2021.
  • Marie-Antoinette et le complot maçonnique, Louis Dasté, 1910, réédité par les éditions Saint-Rémi.
  • Barbey d’Aurevilly journaliste, Editions Flammarion, 2016.
  • Toute l’œuvre de Barbey !