24 août, la Saint Barthélemy, outil de toutes les calomnies

En ce jour de la Saint Barthélemy, comment ne pas penser à la mémoire de nos ancêtres, les catholiques français, salie par le travestissement honteux des événements du 24 août 1572 ?

La Saint Barthélemy, en effet, ne fut pas préméditée par un quelconque parti catholique fanatique, mais décidée par le roi Charles IX, menacé de putsch, dans un accès de fureur. Cette terrible décision fut le fruit pourri d’années et d’années d‘atermoiements, de tentatives de compromis et de négociations avec le parti protestant, et de la place considérable que ce parti avait prise à la tête du royaume.

L’Eglise catholique fut étrangère à cette décision. Elle joua son rôle en condamnant l’hérésie protestante et en dénonçant les troubles civils créés par les protestants. Elle n’est en rien responsable de cet acte de répression contre les huguenots vandales, iconoclastes et assassins des catholiques.

Quant aux catholiques eux-mêmes, ils étaient en état de légitime défense. Ils furent au XVIème siècle les agressés et non les agresseurs. Mais, comme l’a écrit Yves Gérardin, « par un incroyable retournement, la religion [protestante] qui s’est partout imposée par la terreur, transmet aujourd’hui une identité victimaire ».

L’histoire officielle a beau jeu de donner le mauvais rôle aux catholiques, les Français non reniés qui veulent bien creuser le sujet sauront que leurs ancêtres n’étaient pas une bande de débiles sanguinaires comme voudraient nous le faire croire la république et le parti protestant.

Sans les crimes et les intrigues politiques des protestants, la France se serait épargnée beaucoup de sang au XVIème siècle et beaucoup de calomnies dans les siècles suivants…