Tout le monde sera emmerdé

L’adoption, ce matin par l’Assemblée Nationale, du projet de loi instaurant le passe vaccinal, que Jean Castex espère voir mis en application à partir du 15 janvier, est l’évolution inquiétante et farfelue d’un dispositif, le passe sanitaire, déjà inquiétant et farfelu.

En effet, à partir du 15 janvier selon les prédictions du Premier ministre, le passe vaccinal entrera en vigueur et n’aura aucun rapport avec notre santé ou notre situation vis-à-vis du Covid-19, qui est pourtant le virus qui justifie toutes les mesures liberticides pour presque tous et lucratives pour quelques-uns.

Car en toute logique, le fait que le passe vaccinal ne concerne que le nombre d’injections et ne concerne plus la notion de test négatif, rend cet outil absolument inutile d’un point de vue sanitaire, il s’agit d’un outil de contrôle. Le projet étant le suivant : tu as toutes tes doses, c’est bon ; tu n’as pas toutes tes doses, certains de tes droits fondamentaux sont supprimés en attendant ta prochaine injection. Sachant qu’être vacciné n’empêche ni de contracter ni de transmettre le Covid-19, et que seul un test (exclu comme moyen d’obtenir le nouveau passe) est capable (a priori) de définir qui est infecté ou pas, que l’on soit vacciné ou non-vacciné. Cet outil n’a aucun rapport avec le Covid-19, il ne sert qu’à corréler notre niveau de libertés avec notre nombre d’injections.

Les porte-paroles des lucratifs laboratoires vendeurs de remèdes qui ne fonctionnent pas, nous expliquent qu’en fait, même si les vaccinés tombent malades du virus contre lequel ils sont censés être protégés, ceux-ci sont au moins protégés contre les formes graves du Covid-19. Problème : la plupart des Français hospitalisés en raison de leur contamination par le Covid-19, un peu plus de 61%, sont des vaccinés. Et lorsque vous entendez parler de « non-vaccinés » en réanimation, il s’agit en fait de Français dont « le schéma vaccinal n’est pas complet », c’est-à-dire des Français qui ont soit zéro, soit une, soit deux doses.

Le vaccin ne protège donc pas. Le Ministre de la santé Olivier Véran a déjà évoqué il y a quelques semaines la possibilité d’une quatrième dose, alors que la vaccination a commencé il y a à peine un an. Il ne s’agit donc pas de campagne de vaccination, il s’agit en réalité d’administrer aux Français en bonne santé et de tous âges un traitement, qu’ils devront suivre jusqu’à ce que la mafia pharmaceutique décide de passer à autre chose. C’est objectivement une politique de tyrannie sanitaire.

Les Français de bon sens doivent se mobiliser pour chasser la clique au pouvoir aux élections d’avril, car si Macron ou son clone Pécresse accapare le pays pour cinq ans de plus, nous devrons réfléchir à des modes d’action beaucoup moins agréables.