Catholiques comme nationalistes : n’abdiquer sur rien, refuser les compromissions mortifères

C’est aujourd’hui le premier dimanche de l’Avent. Puisse chaque catholique profiter de cette préparation à l’arrivée du Christ pour se rapprocher de l’essentiel : la bonne santé de nos âmes de chrétiens.

Mais ce premier dimanche de l’Avent, qui marque le début de l’année liturgique, est également l’occasion de se rappeler que si nous pouvons bénéficier de la vraie sainte messe, c’est parce que des catholiques qui refusaient légitimement de tourner le dos au Christ et à la tradition de toujours, se sont mobilisés pour protéger la liturgie du poison moderniste.

On en voit le résultat aujourd’hui, cinquante-cinq ans après le concile Vatican II : il y a d’un côté la messe traditionnelle, la vraie messe catholique, celle qui honore le Christ et les saints évangiles, celle qui fortifie les âmes, et de l’autre côté une messe qui ne ressemble plus à rien et qui, selon la sensibilité personnelle du prêtre, va de près ou de loin avoir l’air d’être une messe traditionnelle en apparence, ou alors être un ersatz de carnaval.

Ce qu’on déduit de cette situation, c’est qu’il n’y aurait peut-être plus de vraies messes catholiques si des hommes de la trempe d’un Monseigneur Lefebvre n’avaient pas résisté de toutes leurs forces de catholiques aux nouveautés destructrices issues du concile Vatican II. Et cette résistance, elle s’est faite sans haine et sans amertume, mais animée par la volonté radicale de rester fidèles au Christ, à son Église et à la sainte messe.

Rester fidèles à ce que nous sommes, résister à la subversion et à la décadence, voilà ce à quoi nous encourage le combat liturgique. Ce sont des valeurs que nous pouvons aisément transposer au combat politique : n’abdiquer sur rien, refuser les compromissions mortifères.

Bonne et sainte période de l’Avent à tous !