Le rapport de la CNCDH : l’anti-France dans toute sa splendeur

La présentation du rapport annuel de la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie a mobilisé plusieurs ministres et le premier ministre en personne, ce jeudi.

Avant de se pencher sur le rapport lui-même, j’ai consulté le communiqué de presse annonçant sa sortie. Ça commence très fort : la CNCDH estime que les Français sont tolérants car leurs préoccupations sont plus centrées sur l’économique et le social que sur les questions d’immigration et d’intégrisme religieux. Donc dès le départ, on a comme préalable à la réflexion qui nous est proposée, que se préoccuper d’immigration et d’islamisme, car il s’agit bien d’islamisme quand ces gens-là parlent avec une pudeur intéressée « d’intégrisme religieux », ce serait de l’intolérance. Voilà qui pose les bases et annonce la couleur : la littérature de la CNCDH est dans la veine la plus classique de la gauche la plus radicale et la plus sectaire, la gauche pour qui dénoncer les méfaits de l’immigration fait de vous un salopard, un ennemi du genre humain, un délinquant.

Dans un deuxième temps, la CNCDH se plaint du trop faible nombre de plaintes pour racisme et demande au Gouvernement d’agir pour qu’il y en ait plus. Voilà une drôle de manière de lutter contre le racisme : aller le chercher partout pour voir si on n’en aurait pas oublié quelques miettes quelque part. Cette attitude est typique. Ceux qui sont payés pour faire de l’anti-racisme doivent trouver du racisme pour continuer à vivre. C’est un mécanisme que Jean Baudrillard définissait très bien, en expliquant grosso modo que SOS-baleines ayant pour objet de sauver les baleines, on pouvait se poser la question de l’agitation politique estampillée « SOS-racisme »…

Le rapport de la CNCDH est divisé en 5 catégories, dont 3 portent des titres révélateurs de l’état d’esprit qui, comme le communiqué de presse le laissait présager, guide la CNCDH sur les rives les plus extrêmes de la gauche française. Voici les titres en question : « la lutte contre la haine en ligne », « la lutte contre le racisme anti-Noirs », « la formation des forces de l’ordre ».

  1. « La lutte contre la haine en ligne »

On peut s’étonner, venant d’une officine censée être attachée aux « droits de l’homme », cette volonté, partagée avec quasiment toute la gauche autoproclamée tolérante, de vouloir regarder au plus près ce que les Français peuvent bien dire sur internet et veiller à leur interdire de s’exprimer trop loin du politiquement correct.

C’est ainsi que la CNCDH demande la création, sur l’argent public évidemment, d’une « instance de régulation spécifique au web » et la liaison de chaque signalement effectué sur un réseau social à un dispositif de dépôt de plainte en ligne. Bref, ce n’est pas la loi Avia mais cela n’a rien à lui envier : n’importe quel militant politique du net peut balancer sans effort aux flics les propos qu’il juge haineux, c’est-à-dire les propos qui sont simplement non-conformes à son orthodoxie personnelle. C’est l’extension du domaine de la lutte politique, lutte dirigée contre « la haine », c’est-à-dire contre les opposants à l’immigration et à l’africanisation de la France.

Mais cette extension du domaine de la guérilla intellectuelle est loin de suffire à la CNCDH, qui demande à ce que l’Education nationale formate la jeunesse non seulement à l’anti-racisme, mais aussi à la dénonciation des mal-pensants, un projet dégueulasse caché derrière l’appellation mensongère « citoyenneté numérique ».

  1. « La lutte contre le racisme anti-Noirs »

Cette partie est proprement hallucinante. Il n’y est absolument pas question d’actes avérés de racisme qui toucheraient les noirs, mais de propositions pour remplacer les blancs par des noirs !

Ainsi, la CNCDH – qui, je le rappelle, est censée nous présenter un travail anti-raciste – demande au Gouvernement de mettre plus de noirs dans les médias, de faire plus de place à l’histoire et la culture des noirs dans les manuels scolaires, et demande à ce que les entreprises soient « encouragées », c’est-à-dire arrosées de l’argent des Français, pour embaucher « des hommes noirs et des femmes noires à des fonctions d’expertise ».

Il s’agit, sans aucune exagération de ma part, d’une attaque en règle contre les Français de souche, contre leur civilisation et contre leurs droits.

  1. « La formation des forces de l’ordre»

C’est sûr, les tarés qui ont concocté cette partie n’ont pas consulté les gendarmes et les policiers du pays, car on n’y retrouve que des propositions dignes des réclamations d’une Assa Traoré !

En vrac, la CNCDH veut : former les forces de l’ordre à l’anti-racisme, faire travailler les forces de l’ordre avec les associations des quartiers, donner à chaque policier et gendarme un numéro de matricule visible sur sa tenue et facile à retenir, stopper les contrôles d’identité « discriminants ».

En résumé : faire en sorte que les policiers ne contrôlent que des blancs et se mettent d’abord en relation avec des militants associatifs avant d’intervenir dans les cités, le tout sous la menace permanente d’une accusation farfelue de racisme visant directement tel ou tel policier grâce à son numéro de matricule visible de tous.

On est à deux doigts de sombrer dans le plus extrême militantisme noir-américain : demander la dissolution de la police.

Bonus : des chiffres farfelus et de drôles de « préjugés »

Dans son rapport extrémiste de gauche, la CNCDH prétend que plus d’un million de personnes ont été victimes de racisme en 2019 en France. Ce chiffre surréaliste, qui ne correspond à aucun chiffre ni de la justice, ni de la police, ne prend bien-sûr pas en compte le racisme anti-blanc, grand absent de cette étude radicalement anti-française.

En terme d’anti-France, la CNCDH se distingue notamment en prétendant que c’est un « préjugé » de penser que « l’islam est une menace pour l’identité de la France ». Pourtant, comment qualifier autrement une religion qui crée partout des lieux de culte sur une terre d’églises et de cathédrales ?

Conclusion

La CNCDH a prouvé deux choses cette semaine :

  • c’est une officine radicalement anti-française et anti-blanche
  • elle a l’oreille du Gouvernement français

Voilà deux bonnes raisons de demander sa dissolution et de continuer coûte que coûte le combat politique pour la victoire de nos idées !