« Paresse » est un nom de code pour parasitisme !

Selon le député Sandrine Rousseau, on ne peut pas préférer la France du travail à la France des allocs, car la « valeur travail est de droite » et la paresse est un droit. L’écrivain Mathieu Salma appelle de son côté à cesser « de sacraliser la valeur travail » et prône « le droit à la paresse et surtout à la dignité ».

On ne parle pas de deux alcooliques à crêtes et flanqués de patchs de la CNT, non, on parle d’un député de la nation et d’un écrivain distribué dans les grandes surfaces, alors il convient de s’arrêter quelques instants sur leurs élucubrations.

Tout d’abord, prétendre que le travail est une valeur de droite n’a absolument aucun sens. Tous les hommes ont toujours travaillé, avant même que « droite » et « gauche » n’existent. Les hommes ont, de tout temps, toujours travaillé pour leur communauté, toujours effectué des tâches soit directement utiles pour leur clan ou leur famille, soit dont le fruit, par exemple le salaire, est utile au clan ou à la famille. C’est la base. Soit on travaille pour quelqu’un qui nous paie, soit on travaille pour soi, mais on travaille, on ne fait pas un style de vie de se laisser aller à la paresse, sinon on meurt. Sauf… sauf dans un pays où celui qui travaille se fait braquer une partie du fruit de son travail par l’administration qui se sert de ce vol pour payer celui qui ne fait rien. En ce sens, il n’y a pas en France d’opposition entre la « valeur travail » et « le droit à la paresse », il y a des travailleurs qui se font racketter la récompense de leur sueur et/ou de leur intelligence par l’Etat.

Le soi-disant éloge de la paresse auquel on assiste depuis quelques temps, n’est qu’une attaque de plus contre la France qui travaille, car pour cette gauche, il n’est pas question de faire l’apologie d’une paresse qui n’engage que le paresseux, non, il s’agit de conforter dans leur parasitisme ceux dont la « paresse » est financée par les allocations, c’est-à-dire par l’argent pris dans la poche des travailleurs. Être paresseux est une chose. Être paresseux en touchant l’argent volé à ceux qui travaillent en est une autre. Que les paresseux paressent s’ils le veulent, c’est leur droit, mais le droit des travailleurs c’est de ne pas se faire voler le fruit de leur travail.

On aurait donc, selon ce député et cet écrivain, une opposition entre le travail et la paresse, alors que l’une est le boulet de l’autre, vit au crochet de l’autre, parasite l’autre et même l’appauvrit. En justifiant ce summum du parasitisme qui est d’être payé à rien foutre par de l’argent volé à ceux qui bossent, la gauche électorale et littéraire montre une fois de plus qu’elle n’a rien à envier à la démagogie et à la stupidité crasses de la gauche « 8 6 » qui fait la manche devant les supérettes…

Quant à « la dignité », là encore la gauche est à côté de la plaque. Il est absolument indigne que l’Etat force ceux qui travaillent à financer le style de vie de ceux qui paressent. La dignité, c’est de gagner chaque jour par soi-même, par ses capacités propres ou en synergie, de quoi mener sa vie en homme libre. En conséquence, la seule mesure politique acceptable est d’arrêter de voler les travailleurs, d’arrêter d’asphyxier les entrepreneurs, bref, d’arrêter de se servir goulument dans le portefeuille des Français, c’est exactement ce que prône le Parti de la France.