29 octobre 2025

1 PENSE SUR “« Paresse » est un nom de code pour parasitisme !

  1. Encore faut-il que le travail paye, comme le répète régulièrement le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. L’ancien Premier ministre, Jean- Marc Ayrault, allant jusqu’à déclarer publiquement qu’il valait être mieux chômeur en France que travailleur pauvre en Allemagne !
    Et il ne fallait pas consentir des allègements de charges sociales sur des emplois à temps partiel, qui ne sont que des activités complémentaires n’assurant que des revenus partiels, occupés principalement par des femmes, et pour cause… Vidant la définition du SMIC de son contenu, en généralisant la précarité au rabais. Ces catégories dites de la seconde ligne constituant un vivier de postes vacants non pourvus, cumulant les inconvénients majeurs, cela ne se bouscule pas au portillon et le taux de rotation (turn-over) est élevé.
    A l’occasion du mouvement des Gilets Jaunes, Gérald Darmanin, alors ministre des Comptes Publics, avait détaillé la répartition des impôts, en précisant que les deux- tiers étaient engloutis dans les dépenses sociales.
    Les économistes ayant aussi calculé que pour qu’un travail soit financièrement rentable, il faut qu’il rapporte trois fois le montant des minimas sociaux, soit 1500€ net par mois. C’est la valeur pécuniaire du travail, sinon c’est pour la gloire, dans la mesure où l’on ne gagne pas sa vie. Les dépenses alimentaires ayant retrogradees à la troisième place du budget familial, comme variable d’ajustement, les loyers exorbitants étant encore et toujours en tête du classement.
    Pour réhabiliter la fameuse Valeur Travail, les incantations ne suffiront pas, pour motiver et fidéliser les salariés, il faut, d’abord et avant tout, payer correctement et décemment dans les branches dites en tension. Le SMIC ou un sous- SMIC à vie n’étant pas une perspective alléchante de carrière !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *