Hier soir, j’ai brocardé un certain type d’opposants au Christ, ceux qui lui reprochent ses « origines ethniques » https://t.me/brunohirout/4358.
Aujourd’hui, par charité, je leur apporte quelques précisions, issues du livre « L’enfance de Jésus », écrit par Benoît XVI et publié en 2012 chez Flammarion.
Dans la généalogie de Jésus, « sont mentionnées quatre femmes : Tamar, Rahab, Ruth et la femme d’Urie. […] aucune de ces femmes n’était juive. Par leur entremise, donc, le monde des païens entre dans la généalogie de Jésus – est rendue visible sa mission envers les juifs et les païens ».
Le pape Benoît XVI va encore plus loin en expliquant que Jésus n’est en réalité – et c’est normal étant donné sa nature divine – même pas dans la lignée de David : « A propos de Jésus, il n’est plus parlé de génération, mais il est dit Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus qu’on appelle le Christ […] Ainsi, la dernière phrase donne une nouvelle formulation de toute la généalogie. Marie est un nouveau commencement. Son enfant ne vient d’aucun homme mais il est une nouvelle création, il a été conçu par l’opération du Saint-Esprit. La généalogie demeure importante : Joseph est juridiquement le père de Jésus. Par son intermédiaire, il appartient, selon la loi, « légalement » à la tribu de David. Cependant il vient d’ailleurs, d’en haut – de Dieu lui-même. »
C’est Joseph, père « adoptif », qui est descendant de David. Jésus, lui, est la deuxième Personne de la Sainte Trinité.